Qui sommes nous ?
Les Conseils Justice & Paix sont le fruit d’une décision prise à la fin de la dernière assemblée de tous les Evêques du monde entier (Concile Vatican II). Ils étaient convoqués à Rome au Vatican de 1962 à 1965 par le pape Jean XXIII. A cette assemblée, tous les Evêques exprimèrent le souhait de voir l’Eglise œuvrer pour une meilleure justice et une plus grande paix à l’échelle mondiale.
C’est dans cet état d’esprit que le 21 février 2005, la Conférence des Evêques du Togo prit un décret pour la mise en place d’une Commission Episcopale Nationale Justice & Paix (CENJP) et des commissions diocésaines au Togo.
Au cours de l’Assemblée Générale tenue du 24 au 26 Novembre 2015 il a été procédé au changement de dénomination de l’organisation en Conseil Episcopal Justice & Paix Togo (CEJP TOGO).
La vocation du CEJP TOGO est d’éveiller les consciences de personnes et des communautés aux réalités, aux questions sociales et de les aider à lutter contre toutes les formes d’injustices.C
La vision du Conseil Épiscopal Justice & Paix Togo est celle de l’émergence d’une société plus juste, au sein de laquelle les hommes, les femmes et les enfants jouissent de leurs droits fondamentaux comme condition préalable au développement et à la paix. Le Conseil Épiscopale Justice & Paix part du principe que Dieu a créé la personne humaine à son image. Et par conséquent, tous les êtres humains sont dotés d’une égale dignité, partagent les mêmes droits et devoirs et doivent tous être traités de la même manière.
La mission du Conseil Épiscopal Justice et Paix Togo consiste à :
• aider les individus et les communautés à devenir conscients de la souffrance générée par l’injustice et les divisions dans notre société ;
• faire découvrir aux communautés quelles en sont les causes et pourquoi leur foi demande qu’elles s’impliquent davantage sur le plan social ;
• contribuer à renforcer la participation des chrétiens à l’émergence d’une société plus juste, où sont respectés les droits humains (droit à l’alimentation, à l’éducation, à la santé, à l’emploi, à l’habitat, droit à participer à la gouvernance du pays) ;
• soutenir l’Église dans la vulgarisation de sa Doctrine Sociale et ses actions en faveur des plus pauvres, des marginalisés, des handicapés, des opprimés, des privés de liberté.